Bon, à la demande de Carrie, et parce que ça fait toujours plaisir de se rappeler ces souvenirs, voici la review de mon tout premier concert, qui fut également le premier concert du groupe à Bercy.
Comme toutes les premières fois, celle ci m'a marqué, et même si ce concert ne reste pas le meilleur, il reste néanmoins le premier et le début d'une folle mais superbe aventure.
C'est parti...
Tout commence le 5 juin 2007, jour de la mise en vente des places. Ma soeur également fan, avait pour mission de taner mon père, afin qu'il nous emmène à Paris. Cependant, toujorus très long à la détente, et n'ayant pas prévu que les 18000 places partent en quelques heures, je me suis retrouvée sans place le soir du 5 juin.Un peu dégoutée sur le coup, et vous me direz, comment as tu fais donc pour aller au concert?
On fait alors un bond de trois mois dans le futur, et nous voici déjà à deux semaines du concert. Ma cousine m'a annoncé il y a quelques jours, et avec un culot monstre, qu'elle a réussi à avoir deux places sur e-bay. Ayant là une occasion en or pour aller à Paris, je suis déterminée à trouver une place, car évidemment, ma tante ne laissera pas ma cousine aller seule à Paris, elle l'accompagnera donc. Et me voilà donc à chercher dans mon lycée une fan,n'importe laquelle, ou un (
) qui serait prêt à me vendre sa place. Une connaissance me donne alors un tuyeau, et me met en contact avec l'une de ses amies. Cette dernière a malehreusement prévu de mettre sa place en vente sur e-bay, et je commence sérieusement à désespérer.
Plus de nouvelles jusqu'à mardi. Nous sommes à une semaine du concert, quand je reçois un sms de cette personne. "C'est bon je te vends ma place."
Je n'ai jamais préparé un concert en si peu de temps!
Mardi 16 octobre...
Stressée comme pas permis, me voici à la gare. Au guichet, la dame me dit gentiement que le train sera très retardé,et que si je peux prendre le train plus tard ou un autre jour, ce serait mieux. Pas aujourd'hui désolée. Je me retrouve donc assis sur le quai avec mon gros sac, et mes barres de céréales que je dévore, attendant toujours mon train. Ma tante et mes deux cousine sont coincées à la gare précédente. La raison? Un homme qui a décidé de mettre fin à ses jours. Je vous passe les détails...
Vers 13h et avec plus de deux heures de retard, voici enfin le train tant attendu. Je rejoins rapidement ma tante, et nous voici partis pour Paris.
Vers 15h, nous débarquons à St Lazare. En bonne provinciale qui se respecte, je découvre aevc d'énormes yeux cette gare immense,puis découvre avec moins de joie les metros. Seul avatange: ils nous conduisent rapidement jusqu'à notre hotel.Pas le temps de manger, que déjà nous voici repartis pour Bercy.
En arrivant sur le parvis, le stress mont encore d'un cran. Des milliers de fans attendent déjà coté gradins. Je prends place avec mes cousines et ma tante dans la file, et nous voici partis pour moins d'une heure d'attente, la plus courte de toutes!
Les VSD se balladent autour de nous, prenant des photos quand on leur demande. Les cameras de télévisons françaises et allemandes scannent la foule, noous faisant crier et chanter. Quand enfin à 17H les portes s'ouvrent, c'est en courant presque que ma cousine, Daisy (je la nomme enfin XD), et moi même arrivons dans la hall, vite rejoins par ma tante et mon autre cousine.
Nous entrons dans la salle proprement dites, et là, deuxième claque. La salle est immense, très rouge aussi. Nous prenons place dans les gradins, en face de la scène. Erreur d'ailleurs, car nous aurions pu être beaucoup mieux placés.
Mais bon...
La tension monte tout comme la chaleur. En bas dans la fosse, ça pousse, ça crie, ça s'évanouit. Daisy et moi stressons de plus en plus. Les holas fusent de partout, etles gradins font monter encore d'un cran la tension, quand les milliers de spectateurs font trembler le sol.
Vers 19h, les lumières s'éteingnent enfin, et mes oreilles disent aïe, tandis que je me laisse porter par la ferveur, hurlant à m'en décrocher les cordes vocales. Ma cousine, à coté de moi, se bouche les oreilles, se plaignant du bruit assourdissant. Les gradins tremblent de plus en plus, et j'entends à peine Tom entamant l'intro de Ubers ende der Welt. Mon coeur cogne à toute allure. Le décor est magnifique, et mes yeux ne savent plus où se poser. Ha si là...sur lui. Sur l'avancée, vient de monter Bill, en bleu (pour le jean), et rouge (pour le t-shirt) et en blanc (pour la veste en cuir). C'est à peine si mon cerveau enregistre tous les détails. Je me laisse simplement porter par la musique que nous offre ces quatre garçons, chantant sans m'entendre les paroles avec Bill.
Malheureusement, ce moment si parfaitement commencé touche beaucoup trop vite à sa fin. Ich bin da m'achève. Cette chanson que je n'écoute jamais en version normale, me prend à la gorge en live. Le groupe conclue parfaitement le concert.Mais quand les lumières se rallument, c'est à peine si je me rappelle de chaque détail. Je me raccroche à chaque image qui passe encore dans ma tête. Sans m'en rendre compte, je suis déjà sortie de la salle, achetant au passage un poster qui sera le seul souvenir de ce concert, en plus de ces images diffues dans ma tête.
Le metro est bondé de fans. Mes jambes me portent à peine. Quand enfin nous rentrons à l'hotel, ma tante allume la télé avant que nous allions toutes nous coucher. Une chaine allemande passe alors un reportage sur le concert qui vient juste de se terminer. Dans le brouillard je dis "mais on l'a pas encore vu ce concert". Ho oui, totalement dans le brouillard, et frustrée de ne pas me rappeler de ce concert, alors que j'en sors.
En rentrant chez moi, et en voyant sur mes murs ces quatre garçons qui me regardent, les larmes coulent sans que je comprenne pourquoi. Frutration, tristesse, et surtout envie de les revoir, de ressentir à nouveau cette montée d'adrénaline quand les lumières s'éteigent quand ils apparaissent.
Jusqu'à ce vendredi 23 novembre 2007.
Le 9 mars 2008, je serai de retour à Bercy...